Communiqués du Docteur Pascal Dazin, Président de "L'Alphabet du Respect des Enfants"
Tél.: 02 96 32 50 54
Le procès d'Outreau n'est pas une bavure
C'est le symptôme d'une société aveuglée
par ses abus idéologiques,
ses dogmatismes et son absence de repères
Avril 2006
En passant peu à peu de la régulation sociale à la pénalisation collective, notre société a perdu ses repères, ses solidarités, et même toute logique.
A Outreau, des équipes entières de juges, avocats, experts et autres auxiliaires de justice se sont ridiculisés, et ont meurtri à jamais les destinées de dizaines de personnes. Ce qu'ils ont commis au pénal, ils le commettent banalement au civil, et continueront de le faire, que ce soit dans cette circonscription juridique ou dans toutes les autres.
En effet, en France, et dans tous les tribunaux depuis trente cinq ans, les mêmes professionnels se sont accaparé une problématique qui ne les regarde en rien, que ce soit sous l'angle du droit, de la logique ou des compétences: celle des séparations parentales.
Et depuis tout ce temps, la régulation univoque et néanmoins illégale de cette problématique aboutit partout à des catastrophes moins visibles que celle d'Outreau, mais tout aussi incendiaires pour les vies de famille libres et responsables.
Les casseurs de banlieues ont brûlé cent fois moins de voitures que les avocasseurs des quartiers résidentiels n'ont incendié de familles en désunion, pour des raisons de chiffre d'affaires de leurs cabinets privés. Faire miroiter les bénéfices secondaires issus de la répugnante et illégale "garde" des enfants par la gagnante contre le perdant, a entremêlé discrimination sexuée et procès d'intentions.
Ces abus de pouvoir au civil ont généré des centaines de milliers de procès pénaux à charge exclusive ou prédominante, par conversion pénale.
La justice OUTREAUPASSE quotidiennement son pouvoir. En matière de normalisation et d'exploitation familiale, elle s'est dotée de toutes les caractéristiques des dictatures: elle abuse de son pouvoir, s'immisce illégalement dans des problématiques qui ne la regardent pas, viole deux conventions ratifiées, et pratique une double discrimination illégale: celle qui consiste à humilier et déresponsabiliser des parents sous prétexte de leur appartenance sexuée, et celle qui consiste à les discriminer tout court à chaque jugement, ce qui est parfaitement intolérable que ce soit logiquement ou au regard de l'article 2 de la Convention Internationale des Droits des Enfants.
A Outreau, une mère a déclaré que ce type de travailleurs "n'est bon qu'à aller vendre des cacahuètes à l'entrée des stades".
Nous affirmons que ce serait trop d'honneur pour ces gens qui ne font plus que singer leurs missions républicaines dans le seul intérêt de quelques lobbies, dont le leur en première ligne.
Nous exigeons l'application des règles élémentaires de la vie républicaine dans l'aide aux familles fragilisées.
Nous exigeons que les acteurs judiciaires restent à leur place et cessent de commettre des violences contre les familles pour leurs seuls intérêts corporatistes.
Nous exigeons la création d'outils sociaux novateurs, soigneusement déjudiciarisés, tels que le SMAP (Service de Médiation et d'Aide aux Parents), pour aider les parents dans le respect des règles de savoir-vivre, des conventions ratifiées et des idéaux républicains.
Femellisme
Mai 2006
Les parents ont des devoirs, des obligations. Mais l'appareil judiciaire (devenu réellement parasitaire, et non pas sobrement républicain, n'intervenant qu'en cas de nécessité absolue) dénature ces prérogatives en droits discriminant les parents sur des critères idéologiques et normalistes. C'est la machine judiciaire, et elle seule, qui impose aussi la dénaturation du féminisme en femellisme, en normalisant illégitimement la vie parentale, accordant illégalement des privilèges exclusifs à la monoparentalité maternelle et des mutilations parentales ineffables isolant systématiquement les pères. Le collectif REPARE est un lieu destiné à l'expression de la parentalité en conflit avec des forces judiciaires qui ne respectent ni la dignité ni les droits de l'homme et de l'enfant. Il convient de se poser la question de l'influence des politiques dans les orientations qui nous déçoivent toutes et tous. Il sera pour vous intéressant de visiter le blog de France Ouest dans lequel j'exprime qu'il est dommage que la dérive judiciaire fasse condamner des médecins urgentistes qui ne savent pas tout prévoir, des pères qui ne savent pas être des mères, et fasse encore de l'argent sur le dos de leurs clients en danger de mort.
Le légazisme
13 avril 2006
Dans notre société polluée par le conditionnement judiciaire, il est temps de décrire le légazisme, cette dérive institutionnelle, la pire d’entre elles depuis bien longtemps, et de dénoncer les méfaits des légazis, infiltrés partout, dans les consciences, les médias, les partis actuels, les associations (notamment féministes, "de pères", des "droits des enfants"), les entreprises, etc.En effet, faute de mots devant ce précédent historique d’oppression spécifique (unique en France depuis l’inquisition) trop de gens parlent à ce jour de la barbarie judiciaire et de ses collabos psy comme d’une viciation de type nazi. Ceci est faux, et cette erreur anéantit la critique. Les intéressés ont beau jeu de plaider, la main sur le coeur et l'air outragé, qu'ils ne sont évidemment pas nazis, et d'ailleurs bien souvent très à gauche et écoeurés par les atteintes aux "droits de l’homme", qu’elles soient d’hier, en Europe, ou d’aujourd’hui, sévissant selon eux partout sauf dans leur lieu de libre exercice, les tribunaux français, véritable bunker où légalité et illégitimité se confondent pourtant sans risque.
Par contre, on peut poser qu’est légazi toute personne qui se retranche derrière une certaine légalité (ce qu'est devenue l'exploitation du droit) pour être objectivement intrusive, illégitime, barbare, cruelle, cynique, despotique et/ou mercantile. Les légions légazis ont un costume noir. Elles s'appuient le cas échéant sur les légazis blancs, ces médecins experts qui peuvent être appelés des zalibis, et qui acceptent de rédiger des expertises psychiatriques au détriment de parents indemnes de maladies psychiatriques, afin de permettre la discrimination prévue par transformation artificielle de ces parents en justiciables (et ce en cas de résistance d'un parent au légazisme noir), violant eux aussi leur déontologie en toute impunité sous prétexte de remplir une "mission de service public". Le parent résistant sera alors a minima décrit comme psychorigide, devrait s'inscrire dans des soins qu'il refuse, et le parent à protéger sera au pire hystérique, mais devant être protégée et sécourue par des soins d'ailleurs bien souvent déjà commencés...Inventer le mot « légazisme » est donc une façon d’expliquer la dérive psychojudiciaire, qui est venue pervertir le fonctionnement de la république, bien plus efficacement, concrètement et sournoisement que la défunte église ne le fit (car il y avait séparation des pouvoirs entre église et état, mais il y a totale confusion du pouvoir légazi et des deux autres pouvoirs, pire, il y a contamination par infiltration de ces deux pouvoirs, manipulés par le troisième, qui n'est plus le pouvoir judiciaire de nos idéaux, ce dernier recours de la République: il est devenu un pouvoir déjanté, saisi sous tout prétexte et en première intention, s'immisçant dans toutes les problématiques sociales, faisant sa pub sur les ondes publiques (les 40000 voleurs de droits), normalisant précairement la société. Ce pouvoir irresponsable, non tenu au principe de précaution, au suivi de ses actions, au respect de la vie privée, de la vie de famille, est négationniste (vie de famille), imbécile -arrêt lejeune, perruche, anti-lejeune, et suivants-, aberrant et sur-interprétable -loi sur le harcèlement-, désocialisant, infantilisant, etc.
Les légazis sont nos intouchables, toute moralité en moins. Qui a eu la déveine d'être traîné dans un tribunal se souviendra toujours de ce grouillement de robes, froufroutant avec ostentation, de ces sortes de nids d'araignées se rejoignant où s'éparpillant, d'où se tiennent des conciliabules entre initiés, d'où fusent des "plaisanteries" qui font jaboter leurs robes, les mêmes que les carabins de 20 ans profèrent, de ces enclaves du moyen-âge où prospèrent ces seigneurs au coeur des "palais de justice de la république"...Que 5000 personnes puissent se suicider l’année qui suivra leur judiciarisation n’est pas leur problème. En 2002, appuyés par un gouvernement de légazistes « de gauche », ils ont étouffé sciemment toute possibilité de recours social, après une grève illégale mais non réprimée de leurs comparses juges en bêlant, eux qui sont l’archétype de la profession libérale et de l’individualisme, des slogans pervers comme « le droit pour tous ». Or quel est leur but ? Pour la galerie, faire vivre le droit. Mais en réalité, faire vivre leur portefeuille d’actions en s’installant dans des réseaux d’influence, des créneaux porteurs, des associations, comme celles « de pères » et pourtant (la famille est de plus en plus conditionnée aux diktats des jaffairistes), ou celles « des droits des enfants » (qui parle de ces associations ayant soutenu les centaines de légazistes d’Outreau ?). Ce ne sont pas les élus (je n'ai pas écrit "zélus", ..., tellement moins vicieux que les légazis!) qui sont à renvoyer, comme le demandait récemment des jeunes dans la rue, qu’on a plus critiqué que les juges en grève pour soutenir le légazisme, jetant leurs codes dans les fenêtres. Il nous suffit de mieux ou pas voter selon le cas, et surtout de mieux agir individuellement et collectivement, en faisant un peu moins de compromis avec les nouvelles formes de barbaries, dont les violences institutionnelles sont l'exemple-type, en proposant des alternatives à la décadence contemporaine. Ce sont les légazis qui sont à rééduquer, et dont un nombre important est à renvoyer définitivement, car ce monde professionnel, le pire qu'il m'ait été donné d'observer dans ma riche carrière de médecin du travail, grouille de criminels et de salauds, pervers, cyniques et tout-puissants devant lesquels la société se courbe comme les esclaves modernes devant leurs maîtres absolus et bourreaux sans scrupules contemporains.
P. Dazin
|